Ce qui fait aujourd'hui de ce parc et de ses jardins, un lieu si particulier, c'est tout autant la préservation de son dessin originel de parc dit « du Second empire », que son articulation géographique. Esther-Rose et Auguste Glaize, dès sa création, vont tirer parti du parcellaire étroit d'un coteau de vergers et de vignes et donner l'illusion que le parc s'étend bien au-delà de ses limites. Le domaine de Rosebois semble une clairière au centre d'une vaste forêt, mais ses horizons projettent notre regard vers les lointains de la vallée de la Marne.
Le parc et les jardins s'articulent d'une part le long de l'axe que forme la pente du coteau, et de l'autre autour de la grande pelouse en forme de palette avec ses corbeilles de couleurs. Une fois traversé le bois clair en revers de coteau, se nichent discrètement le jardin secret, le verger et la ruine. En sa lisière ouest les ifs de la salle de danse nous invitent à entrer dans la ronde. Dans la transparence du sous-bois du parc, se devine la chaumière, l'ermitage d'Auguste. Un peu plus à l'est le Cèdre du Liban, planté en 1865 par Esther-Rose, nous conduit au fleuriste, puis en point bas, vers l'entrée originelle du domaine.